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Reportage : OGM : maïs monsanto impropre à la consommation
Posté par Tele Mont Ventoux le 14/11/05 (5018 lectures)
Reportage


De plus, il existe des différences dans le poids des reins et quelques changements dans la structure des reins. Monsanto tente d’atténuer les résultats des données en utilisant des données de contrôle dites de « références » ou « historiques » obtenues lors d’autres études au cours desquelles des rats furent nourris de maïs non-OGM. L’utilisation de données de contrôle dites de «références » ou « historiques » n’est pas une pratique scientifique valide. Ce sont les comparaisons directes entre deux ou plusieurs groupes durant la même étude qui constituent une comparaison valide d’un point de vue scientifique. Dès qu’apparaissent des différences statistiques significatives, on doit immédiatement vérifier en effectuant d’autres tests pour trouver la cause de ces différences. Ceci est particulièrement important dans le cas de cette étude sur l’alimentation des rats qui n’a duré que 90 jours. Le nombre élevé de différences statistiques significatives soulève par conséquent des doutes sérieux sur l’innocuité pour l’alimentation humaine et animale de ce maïs OGM.
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Maïs OGM MON 863 – juin 2005
Puisque l’étude indique clairement que ce maïs OGM peut affecter négativement la santé des rats, il pourrait aussi affecter le métabolisme des humains et des animaux. Ceci est la raison pour laquelle la demande de commercialisation de Monsanto devrait être rejetée. De plus, l’étude de Monsanto n’a pas été établie d’une manière scientifiquement rigoureuse. Il manque des données et des paramètres importants. Comme l’étude dure seulement 90 jours, il est impossible de tirer des conclusions sur la consommation à long terme de ce maïs. L’interprétation de Greenpeace est confirmée par deux scientifiques présents en conférence de presse à Berlin le 22 juin 2005: le professeur Gilles-Eric Séralini, un membre des deux commissions des évaluations des OGM au ministère de l’Agriculture et au ministère de l’Environnement de France; et le professeur Arpad Pusztai, un scientifique invité par le gouvernement allemand pour donner son opinion sur ce maïs OGM. Les deux scientifiques appuient la demande de Greenpeace que ce maïs MON863 ne devrait pas obtenir l’autorisation de mise en marché. Le maïs MON 863 autorisé au Canada depuis 2003 Santé Canada a autorisé le MON863 le 4 mars 2003, en se basant sur les données fournies par Monsanto et ses soi-disant résultats scientifiques qui stipulent que : « l’utilisation du grain MON863 dans l’alimentation humaine ne devrait pas être différente de celle des variétés de maïs cultivés non-transgéniques. À ce titre, l’exposition alimentaire des Canadiens aux grains hybrides résistants aux insectes ne sera pas différente de celle des autres variétés de maïs cultivées offertes sur le marché »1 [souligné par nous. Remarquer l’utilisation du conditionnel dans la 1ère phrase et du futur dans la conclusion]. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a autorisé le MON 863 le 5 mars 2003 pour la dissémination dans l’environnement et l’alimentation du bétail. L’ACIA n’impose pas l’enregistrement de la variété MON 863. L’ACIA a autorisé le MON863 sur la base d’essais «… réalisés à quatre endroits aux États-Unis. Aucune différence n’a été observée…en ce qui concerne les protéines, les matières grasses et les fibres dans le grain et le fourrage. Dans le grain, on a observé des différences significatives entre le MON 863 et la lignée témoin en ce qui concerne certains acides animés et minéraux, mais les différences n’étaient pas cohérentes pour aucun élément nutritif… L’ACIA a déterminé que la lignée MON 863 est essentiellement équivalente aux variétés traditionnelles de maïs» 2 [N.B. (a) pas d’étude indépendante au Canada, mais des études limitées faites aux États-Unis probablement par Monsanto ; (b) l’ACIA reconnaît des différences significatives qu’elle n’explique pas et ne cherche pas à expliquer scientifiquement; (c) la décision d’autoriser le MON 863 pour l’alimentation animale est basée sur la prémisse de l’équivalence en substance et non pas sur des preuves scientifiques d’innocuité.] Conclusion (1) Le haut niveau de différences statistiques significatives entre les rats nourris au MON 863 et les groupes témoins lors de ce test effectué sur une courte durée devrait être suffisant pour que l’Europe rejette le MON 863. (2) À la lumière des données rendues publiques en Europe sur le MON 863, le gouvernement canadien devrait immédiatement suspendre l’autorisation du MON 863 et entamer des études indépendantes et scientifiquement crédibles pour prouver l’innocuité du MON 863. 1 http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/ofb-bba/nfi-ani/f_cry3bb1.html2 Décision DD2003-43 : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/dd/dd0343f.shtml
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